Communication de crise et relations publiques au prisme des sociétés glocales.
Luxembourg, 7, 8 mars 2013.
Calendrier
Date limite de réception des propositions de communication 31 juillet 2012
Les propositions retenues seront communiquées aux auteurs le 31 Août 2012
Envoi des textes définitifs le 31 octobre 2012
Jamais autant dans l’histoire, la crise n’a été autant évoquée par les médias et n’a été aussi présente dans les débats intellectuels, tant dans la communication interne que dans la communication externe.
- Sommes-nous sous l’emprise totale d’une crise qui fasse que les actions ne soient plus/ou moins bien maîtrisées et que les individus demeurent impuissants face à ces manifestations ?
- Où sommes-nous sous l’emprise d’une crise éphémère qui sera a priori solutionnée à temps ?
Ces deux interrogations plongent dans l’univers qui semble caractéristique de ce 21e siècle au sein duquel la crise et ses effets boules de neige entraînent dans leur sillage des malentendus, voire de la désinformation. La baisse du pouvoir d’achat des ménages, le chômage provoqué par une délocalisation massive des entreprises, l’urbanisation et ses corollaires causant des dysfonctionnements dans la cohésion sociale, crise de la moralité ou crise des moeurs, les crises humanitaires, les crises financières et bancaires telle celle des subprimes qui a déréglé la cohésion sociale obligeant ainsi les décideurs à imaginer des stratégies pour que le flambeau de la prospérité, de la croissance et de la puissance continue d’éclairer l’espoir de populations impuissantes. La crise grecque avec ses conséquences sur l’union européenne, pose aussi le questionnement suivant : est-ce un hasard de l’histoire si l’étymologie du mot crise « krisis » rappelle qu’elle est hellène et ramène à cette notion de décision et de jugement ?
Ces crises modernes qui sont à décrier et qui assaillent les sociétés contemporaines apparaissent comme autant de problématiques qui ouvrent la voie à des spécialistes, lesquels sous la bannière d’une expertise avérée, pensent avoir des solutions.
Toutes ces actions engagées pour tenter d’apporter une réponse aux différentes crises participent de cette volonté d’établir des médiations sociales et culturelles. Mais d’une crise à l’autre, les réponses varient en fonction des contextes et des stratégies élaborées. Il convient alors de réfléchir sur la notion de crise. À partir de quel moment peut-on décréter une crise ? D’où peut venir cette légitimité de proclamer une telle décision ? Existe-t-il des instruments, une grille, des indices pour la/(les mesurer ? Comment reconnaître, préciser les paramètres définissant les stratégies ou les observations des acteurs qui face à la/aux crise(s) cherchent à préserver leurs intérêts ? Quels rôles les médias doivent-ils jouer dans la couverture des crises ?
Autant de questions qui mériteraient des réponses adéquates pour peu que l’on s’attarde sur ce mot valise qu’est la crise. La polysémie aidant, il paraît fondamental de réfléchir toutes disciplines confondues sur la définition et le sens donné à ce mot, aujourd’hui, dans nos sociétés glocales, multilingues et/ou urbaines, dans lesquelles l’information globale ou locale doit être répandue à différents publics mais surtout à tout un chacun, En ce sens la communication de crise véhiculée par les TIC se doit d’être effective, réfléchie et maitrisée à l’aune des moyens techniques, humains et financiers des sociétés, des États, des nations.
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